À l’occasion de la Journée mondiale du paludisme, le MINSABS s’emploie à parvenir à son élimination d’ici 2030

À l’occasion de la Journée mondiale du paludisme, le MINSABS s’emploie à parvenir à son élimination d’ici 2030

Lors de la Journée mondiale du paludisme (25 avril), le ministre de la Santé et du Bien-être social, Diosdado Vicente Nsue Milang, a souligné que le gouvernement de Guinée équatoriale, à travers le Programme national de lutte contre le paludisme du Ministère de la santé et de la protection sociale (MINSABS) et le Le Projet d’élimination du paludisme de l’île de Bioko (BIMEP), s’emploie à parvenir à son élimination d’ici 2030, «dans 6 pays de la sous-région, le nombre de cas a diminué de 97%, entre les années 2000 et 2020». Même ainsi, en Guinée équatoriale, le paludisme continue de représenter la principale cause de morbidité.

Les dernières enquêtes ont montré que notre pays est parvenu à une réduction significative de la mortalité infantile, sur l’île de Bioko, et à une réduction de la prévalence de la parasitémie de 45% en 2004 à 18,2% en 2020. Il a également permis de réduire l’anémie chez les enfants de moins de 5 ans. ans de 15% en 2004 à 1,5% en 2020, ainsi que le taux entomologique (piqûre de moustique par personne) de 1214 piqûres par personne en 2004 à 27 en 2019.

La prévalence reste élevée dans la région continentale (46%) et à Annobón (24%), mais des travaux sont en cours sur la mise en œuvre d’activités de lutte contre le paludisme, gratuites, mises à disposition dans tous les hôpitaux, centres et postes de santé publique, des moustiquaires imprégnées d’insecticide longue durée, les 3 médicaments contre le paludisme simple et compliqué, le traitement préventif intermittent pour les femmes enceintes et le test de diagnostic. «Une série de mesures qui permettront de réduire la morbidité et la mortalité des enfants de moins de 5 ans et des femmes enceintes», a ajouté le ministre de la Santé.

«Nous demandons le soutien des décideurs politiques, du secteur privé, de la société civile, de la communauté universitaire et du grand public, pour qu’ils unissent leurs forces et prennent les mesures cohérentes et nécessaires qui protègent les familles et les communautés de notre pays contre cette maladie». Pour atteindre l’objectif Zéro paludisme, le ministre de la Santé et de la Protection sociale a également exhorté l’ensemble de la population à ne pas résister aux activités menées par le programme dans les communautés pendant cette période de pandémie.