Réunion pour détecter les variants du SARS-COV-2 en Guinée équatoriale

Réunion pour détecter les variants du SARS-COV-2 en Guinée équatoriale

L’Institut suisse de santé publique, le Laboratoire de recherche de Baney et le ministère de la Santé et de la Prévoyance sociale de Guinée équatoriale se sont réunis le mercredi 29 septembre 2021 pour mettre à jour les données sur les variants du SRAS-COV-2 en Guinée équatoriale, à partir de mars 2020 à septembre 2021.

Au niveau africain, de gros efforts sont déployés pour suivre l’évolution des mutations Sars-CoV-2. Dans une grande étude panafricaine publiée récemment sur l’évolution des souches sur le continent, la Guinée équatoriale a participé avec le séquençage de plus de 186 échantillons. Une belle contribution si l’on prend en compte l’importance de l’étude et le poids de la population par habitant. Dans cette étude, l’évolution génétique des différentes variables du Sars-CoV-2 sur le continent est comptée : Alpha de Wuhan (Chine), Beta d’Afrique du Sud, Gamma du Brésil et Delta d’Inde.

«Depuis le début de la pandémie, tous les échantillons positifs sont conservés au laboratoire Baney pour le séquençage génétique et la surveillance», a expliqué le Dr Claudia Daubenberger, du département de parasitologie médicale et de biologie infectieuse de l’Institut suisse de santé publique.

Les résultats de cette collaboration montrent qu’au cours des 18 mois de surveillance génomique, il y a eu trois vagues dans notre pays causées par trois mutations SARS-COV-2. La première vague (de début 2020 à septembre 2020) a été causée par la variante Alpha de Wuhan, la seconde (de décembre 2020 à mars 2021) par la mutation Beta et la troisième vague actuelle (qui est déjà un phénomène mondial) est due à la variante Delta qui est arrivée en Guinée équatoriale en juin 2021 et s’est rapidement propagée parmi les communautés.

Il est extrêmement important de poursuivre strictement les mesures de prévention en santé publique et de faire progresser le processus de vaccination chez le plus de personnes possible. Le vaccin minimise les symptômes, aide à éviter les complications en cas d’infection future et réduit la contagion.