Le Comité technique national de surveillance et de riposte au COVID-19 rend compte de la situation épidémiologique en Guinée équatoriale au 9 octobre 2021

Le Comité technique national de surveillance et de riposte au COVID-19 rend compte de la situation épidémiologique en Guinée équatoriale au 9 octobre 2021

Le Comité technique national de surveillance et de riposte au COVID-19 en Guinée équatoriale, sous la direction du ministère de la Santé et du Bien-être social (MINSABS) et avec le soutien de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), organise une conférence de presse pour présenter les mises à jour des données épidémiologiques sur l’évolution du COVID-19 et la campagne de vaccination dans le pays, au 9 octobre 2021.

A la fin du 9 octobre, le pays a signalé un total de 441 cas actifs (232 dans la région insulaire (52,6%) et 209 dans la région continentale (47,4%). Sur le total des cas actifs, 71 patients ont présenté des symptômes et ils sont hospitalisés (3 dans un état grave et 7 dans un état critique) Depuis le début de la pandémie, 155 personnes sont décédées en Guinée équatoriale du COVID-19 (dont 5 la semaine dernière).

A ce jour, un total de 410 064 doses du vaccin COVID-19 ont été appliquées, dont 234 307 premières doses (représentant 36,9 % de la population cible) et 175 757 (27,7 % de la population à vacciner) avec le régime complet. A noter que 74,28% des cas positifs au cours des 3 derniers mois sont des patients non vaccinés et parmi les décédés, 81,08 % n’avaient pas reçu le vaccin.

La troisième vague actuelle d’infections

Avec la troisième vague d’infections – atteignant une positivité de 12,6% -, le Comité Technique National a immédiatement renforcé la surveillance épidémiologique aux frontières, élargi les tests pour la recherche active et l’identification précoce des cas, intensifié la stratégie d’intervention communautaire et la vaccination fixe et avancée. La stratégie a été intensivement déployée, nécessitant le carnet de vaccination pour effectuer les démarches et accéder à certains lieux.

Aujourd’hui, les résultats de ces actions sont évidents et la semaine 40 se termine sur une nette tendance à la baisse avec une positivité de 4,86%. Cependant, la région continentale maintient une positivité supérieure à 5%. Par conséquent, la transmission communautaire persiste dans le pays, le virus se propageant dans plusieurs districts des deux régions et avec le danger qu’il se propage à d’autres zones.

Si le comportement de létalité est évalué pour chacune des 3 vagues en Guinée équatoriale, la première a signalé le plus grand nombre de décès avec 83 (53,5%) et un taux de létalité de 1,75%. La deuxième vague a signalé un total de 34 décès (21,9 %), avec un taux de mortalité de 1,03 %, et la troisième (à ce jour) a signalé un total de 32 décès (20,6 %) avec un taux de létalité de 0,83 %.

« Ce qui est inquiétant à propos de la troisième vague actuelle, c’est que -d’après la surveillance génétique effectuée dans le laboratoire de recherche de Baney et le séquençage ultérieur effectué par l’Institut tropical et de santé publique suisse- la présence de la variante DELTA du SRAS a été confirmée – COV-2. Ce qui constitue une menace en raison de son niveau élevé de contagion puisque les cas infectés présentent une charge virale plus élevée (1 260 fois plus élevée que la variante d’origine) », a expliqué la ministre Nsue Milang.

« Nous abordons avec une inquiétude particulière la situation épidémiologique actuelle à Annobon où les effets de cette troisième vague se font sentir. À ce jour, il y a un total de 68 cas, dont 41 ont déjà été récupérés et 27 sont toujours actifs », a rapporté le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Diosdado Vicente Nsue Milang.

Pour cette raison, le Comité technique national a renforcé la province avec l’envoi de médicaments, de fournitures médicales et de matériel de protection, ainsi qu’une équipe pour mener des actions de conseil et une évaluation détaillée de la situation afin d’élaborer un plan d’action.

Pour tout cela, le ministre de la Santé et du Bien-être social appelle à la vaccination contre le COVID-19 « comme l’un des outils les plus importants pour contrôler la pandémie ». La Guinée équatoriale compte actuellement 44 points de vaccination fixes, 19 dans la région insulaire et 25 dans la région continentale, ainsi que plusieurs équipes mobiles comme acteurs clés de la stratégie avancée.