Le Comité technique national de surveillance et de réponse au COVID-19 rend compte de la situation épidémiologique du 16 au 30 décembre en Guinée équatoriale

Rueda de Prensa 31 Dic

Le Comité technique national de surveillance et de réponse au COVID-19 rend compte de la situation épidémiologique du 16 au 30 décembre en Guinée équatoriale

sous la direction du Ministère de la santé et de la protection sociale (MINSABS) et avec le soutien de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)

 

Rueda de Prensa MINSABS Guinea EcuatorialLe Comité Technique National de Surveillance et de Réponse au COVID-19 en Guinée Equatoriale, sous la direction du Ministère de la Santé et du Bien-être Social (MINSABS) et avec le soutien de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), organisé jeudi dernier 31 En décembre 2020, une conférence de presse (la douzième pendant la pandémie) pour présenter des données épidémiologiques actualisées sur l’évolution du COVID-19 dans le pays, correspondant à la période comprise entre le 16 et le 30 décembre 2020.

Au 30 décembre 2020, 76864 tests PCR avaient été effectués, dont 74131 étaient des tests de confirmation avec 5277 COVID-19 confirmés positifs. Le taux de positivité cumulé est de 7,1. Ce taux est de 2,5 sur les 7 derniers jours. Les 5 277 cas confirmés ont fait l’objet d’un suivi isolé dans des hôtels, des maisons ou des hôpitaux; parmi eux, 5 136 ont été guéris et 86 sont décédés (taux de létalité de 1,63). Il y a 45 cas actifs. Au total, 364 agents de santé ont été affectés, dont 5 sont décédés.

ViceMinistro y DirectorLe MINSABS exprime son inquiétude sur les données des dernières semaines puisqu’elles montrent une courbe ascendante, avec une augmentation des cas confirmés et des patients hospitalisés et un décédé. Aussi extrêmement inquiétant est l’apparition de la nouvelle souche, en cours de mutation du coronavirus, enregistrée dans plusieurs pays avec lesquels la Guinée équatoriale entretient des liens épidémiologiques forts.

Selon la communauté scientifique internationale, la nouvelle souche est jusqu’à 70% plus contagieuse mais moins mortelle, mais le souci du MINSABS est que, étant une variante plus contagieuse, elle augmente considérablement les chances de tomber malade. «En réponse à cette grande menace que nous vivons aujourd’hui, le décret 107/2020 a été sanctionné, qui intensifie les mesures de prévention du virus et l’arrêté ministériel 3/2020 qui prévoit des mesures de contrôle spécifiques liées à la mobilité, au renforcement des frontières aériennes, terre et mer, ainsi que les éléments organisationnels du système national de santé pour faire face à cette situation complexe », a expliqué le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Diosdado Vicente Nsue Milang.

En revanche, le ministre de la Santé et de la Prévoyance sociale en a profité pour lancer un appel «à ne pas se faire confiance et à prendre conscience afin de garantir le succès dans ce nouveau contexte épidémiologique.

Voir le rapport épidémiologique ici