Deux ans de lutte contre le Covid-19 en Guinée équatoriale

Deux ans de lutte contre le Covid-19 en Guinée équatoriale

Le 14 mars 2020, le premier cas de Covid-19 a été détecté en Guinée équatoriale. Depuis, nous avons consacré deux années de travail acharné pour faire face à cette pandémie mondiale, de défis scientifiques et organisationnels, ainsi que d’une grande endurance émotionnelle.

Le Comité technique de surveillance et de réponse au COVID-19 a systématiquement géré la pandémie, en surveillant son comportement grâce à un système de surveillance épidémiologique adéquat et à des plans de dépistage massifs. Il convient également de noter l’augmentation progressive de la rigueur de la recherche des contacts et l’isolement précoce des cas, permettant de présenter des propositions d’amélioration des services au Comité politique, pour une prise de décision en temps opportun, et avec le soutien absolu de son président. SE Teodoro Nguema Obiang Mangue.

Les principales actions entreprises par le Comité technique national ont visé à contenir les 4 vagues d’infections survenues en Guinée équatoriale. Concrètement, la capacité de diagnostic du pays a été renforcée avec la certification du Laboratoire de santé publique de Baney par l’OMS en tant que laboratoire de référence. Parallèlement, des réactifs et du matériel de laboratoire ont été acquis, parallèlement à l’introduction de l’application du test rapide dans différents scénarios stratégiques tels que les points frontaliers, les écoles ou les unités de santé, entre autres.

D’autre part, une gestion logistique adéquate a été mise en place avec un dispositif d’acquisition de matériel biomédical, réactifs, matériel de protection et autres consommables. Une série de stocks qui ont garanti la vitalité des services, la capacité de réponse des établissements de santé et l’extrême protection des personnels de santé « en zone rouge ». Dans cette même commande, les soins médicaux ont été renforcés avec l’acquisition de respirateurs artificiels, qui se sont ajoutés à ceux déjà existants, renforçant les unités de soins intensifs (USI), en plus de la distribution de concentrateurs d’oxygène dans les hôpitaux de district.

Deux centres de référence ont été créés pour la prise en charge des cas : l’hôpital de Sampaka dans la région insulaire et le service d’isolement de l’hôpital régional de Bata dans la région continentale. Une formation nationale à la prise en charge des cas a été réalisée par les provinces, dotant chaque territoire des outils nécessaires à une prise en charge décentralisée adéquate de la pandémie.

Un protocole d’action pour la prise en charge thérapeutique a été élaboré, basé sur les directives techniques de l’OMS, ce qui a permis d’établir -dès le début- une conception standardisée à travers le pays. Ce document technique a été constamment révisé et mis à jour, en utilisant des médicaments antithrombotiques et anti-inflammatoires, l’utilisation d’antimicrobiens, en plus d’antiviraux spécifiques. Au sein de ce dernier, il convient de noter que la Guinée équatoriale a été le premier pays d’Afrique, et l’un des rares au monde, à acquérir le médicament pour les patients.

L’arrivée du vaccin est venue renforcer la stratégie de lutte contre le COVID-19, la Guinée équatoriale étant l’un des premiers pays africains à entamer des travaux de vaccination. Deux ans plus tard, la troisième dose ou dose de rappel a déjà été introduite. Les indicateurs de contrôle actuels montrent un taux de positivité de 0,2%, 12 cas actifs, 6 cas confirmés, 11 guéris et 3 hospitalisés.

Avec l’arrivée de la deuxième vague d’infections, la stratégie d’intervention communautaire a été mise en place, mettant en place des équipes de soins multidisciplinaires qui ont permis d’atteindre les communautés avec des actions globales. Cette stratégie efficace a permis de contenir 3 des vagues de contagion, en perfectionnant ses actions et en apportant l’expérience acquise au reste des provinces du pays.