La Guinée équatoriale a un protocole d’action pour faire face au coronavirus

Grâce à ce protocole, il a été possible d’identifier et d’isoler, aujourd’hui, un cas de COVID-19 du Royaume d’Espagne.


La République de Guinée équatoriale a un protocole d’action pour faire face au Coronavirus qui est déjà appliqué depuis un certain temps, après les premiers cas sur le continent africain. Grâce à ces mesures de surveillance épidémiologique, il est aujourd’hui possible d’identifier et d’isoler un cas détecté parmi les passagers d’un vol en provenance du Royaume d’Espagne.

Isolement et quarantaine
Le gouvernement de la République de Guinée équatoriale a établi que tous ceux qui viennent d’un pays à haut risque – avec plus de 500 cas diagnostiqués – soient immédiatement mis en quarantaine.

Si le sujet identifié présente les symptômes courants du COVID-19, à savoir fièvre, toux et sensation d’essoufflement, il est transféré à l’unité d’isolement de l’aéroport de Malabo. Là où le test et les échantillons biologiques sont prélevés pendant, en trois heures, le laboratoire de recherche de Baney pour diagnostiquer s’il s’agit ou non d’un cas de coronavirus.

S’il n’y a pas de symptômes, le sujet est transféré à l’hôtel Bami – à 10 minutes de l’aéroport de Malabo – où il est mis en quarantaine et testé. Après deux semaines d’observation et un deuxième négatif au test, la personne peut rentrer chez elle.

Diagnostic et traitement
Les patients diagnostiqués avec le COVID-19 sont transférés à l’hôpital de Sampaka, où il y a une équipe parfaitement formée pour faire face au coronavirus et où tout le matériel et l’équipement pour les traitements symptomatiques sont disponibles.

Face à tout cas suspect de Coronavirus dans le pays, l’équipe d’intervention rapide intervient, qui initie les enquêtes de contrôle épidémiologique. Les échantillons testés positifs sont envoyés dans un centre reconnu par l’Organisation Mondiale de la Santé pour le contrôle qualité. Dans le cas du laboratoire de recherche de Baney, il travaille en coordination avec l’Institut Pasteur au Cameroun ou, à défaut, avec les centres de recherche sur les maladies virales au Sénégal ou en Afrique du Sud.

Que faire?
Le ministère de la Santé et du Bien-être social demande à la population de rester calme, sereine et invite au respect de toutes les mesures préventives en vigueur et du protocole établi pour le bien individuel et collectif.

Bureau de communication du vice-ministre de la Santé et de la Protection sociale, Mitoha Ondo’o Ayekaba